10 conseils pour limiter les excès des repas de fêtes




Les fêtes de fin d’années sont imminentes, et avec elles leur cortège de plats traditionnels qui ne brillent pas par leur légèreté : dinde farcie, foie gras, saumon, marrons, bûches et chocolats de Noël au programme … Pas question de faire la fine bouche et de bouder son plaisir pour garder la ligne, mais pas question non plus de commencer 2016 en se sentant boudinée dans sa garde-robe !

Mes 10 conseils pour des fêtes riches en plaisir, moins en calories


1. L’erreur à ne pas faire : manger trop léger toute la journée pour anticiper les excès du soir.

Mieux vaut prévenir que guérir est un adage qui s’applique à beaucoup de domaines, mais pas à l’alimentation.
Alors abstenez-vous de déjeuner d’un simple potage de légumes en prévision d’un repas gargantuesque : vous risquez d’arriver au bord de l’hypoglycémie le soir venu et de vous jeter sur les amuses gueules les plus gras (petits fours, toasts de foie gras et autres joyeusetés). 

On déjeune donc solidement mais équilibré, en privilégiant les féculents à index glycémique bas (féculents complets et/ou al dente, légumes secs …) une protéine maigre, des légumes, un laitage voire un fruit. Ainsi, c’est sereinement que l’on abordera les hostilités, et on pourra même se payer le luxe de snober l’apéro pour attaquer le repas avec l’appétit ouvert et les papilles en effervescence !

2. A l’apéritif, grignotez léger !

- Attention à l’excès de boissons alcoolisées… certes, mais s’il y a un moment dans l’année où il est permis de lever le coude, c’est bien celui-ci. Alors on essaye de se limiter au champagne et/ou au vin (sauf le vin blanc moelleux, très sucré) : déjà ça évite les mélanges et votre crâne vous remerciera le lendemain, et ensuite, ce sont les alcools les moins caloriques. On essaye donc de laisser les vins cuits, liqueurs, cocktails et autres vodka à Tonton Nico.

Attention au piège des boissons sucrées. Les sodas et les jus de fruits apportent beaucoup de calories sous forme de sucres simples (saccharose et fructose), qui font grimper en flèche la glycémie et provoquent la libération massive d’insuline (l’hormone de stockage des graisses). 

- On ignore les amuse-gueules trop gras comme les biscuits apéritifs, les fruits oléagineux (amandes, cacahuètes, pistaches, noix de cajou...), les charcuteries, les petits fours salés, les feuilletés, les canapés avec mayonnaise ou beurre, le tarama...

S’il y a, préférez les dips de crudités, les chiffonnades de jambon, les verrines, les olives, les crevettes ou les toasts d’œufs de poisson ou de saumon.

3. Pas d’interdit, pas de culpabilité

Ne vous interdisez rien, autorisez-vous à goûter à tout. Tant que vous mangez avec appétit et envie, vous ne provoquez pas de frustration et serez donc plus facilement à même de vous arrêter, comblée, quand les signaux de la satiété se manifesteront. 

En revanche, servez-vous de petites portions de façon à ne pas devoir vous forcer à finir vos assiettes et éventuellement vexer vos hôtes.

4. Mâchez bien et mangez lentement

C’est essentiel, prenez le temps de bien mâcher vos aliments (profitez-en pour les savourer en pleine conscience) : d’une ça facilite la digestion, de deux, la mastication aide à envoyer le message de satiété au cerveau, ce qui permet de moins manger.

Posez votre fourchette entre chaque bouchée et n’oubliez pas que le message de la satiété (estomac plein) met un quart d’heure à arriver au cerveau, laissez-lui donc le temps de se manifester!

5. Évitez de saucer avec du pain : ça va sans dire (mais encore mieux en le disant), généralement, le repas est déjà suffisamment riche pour y ajouter du pain. 

6. Prenez soin de ne pas vider votre verre de vin trop vite, au risque que l'on vous resserve aussi vite. Pour cette raison, pensez à demander un verre à eau, et à alterner : un verre d’eau pour un verre de vin.

7. En entrée

Si vous faites le menu, ou si vous avez le choix :

Limitez les entrées grasses : foie gras, tartes salées, entrée en pâte type vol au vent, ... ainsi que les sauce type mayonnaise ou aïoli et si il y en a.

Préférez :
- les entrées de fruits de mer et crustacés, très prisées pendant les fêtes : huîtres, coques, crevettes, langoustines …
- une entrée à base de poisson : frais en salade ou cru en tartare, fumé, en terrine, en 
carpaccio …,
- les salades de crudités variées et améliorées (pamplemousse/crevettes/mâche, roquette …)

8. Le plat et son accompagnement

Traditionnellement, les fêtes sont l’occasion de partager les volailles farcies (dinde, chapon …), mais aussi les gibiers (faisan, biche, chevreuil …).
Pour les premiers : certes, la farce et la sauce enrichissent quelque peu ces volailles plutôt maigres à la base, mais pas de quoi affoler le compteur calorique pour autant. 

Quant aux gibiers, ce sont des volailles naturellement très maigres, donc on n’hésite pas !

Mais si la volaille est souvent à l’honneur, il y a aussi le clan « mer », avec les Saint-Jacques, turbots, soles, homard et autres langoustes : souvent plus légers, car présentés en quantité moindre et cuisinés plus finement, c’est bien sûr l’alternative idéale pour un repas gourmand mais léger.

En accompagnement, parmi ce que l’on retrouve fréquemment pendant les fêtes:

Limitez : les gratins dauphinois, les pommes dauphines, les pommes sautées, les risottos riches en graisses : ils risquent de vous rassasier rapidement ne vous laissant plus de place pour le dessert.
Préférez : les poêlées de légumes festives (asperges, champignons sauvages, haricots verts en fagots…), les mousselines de légumes, les pommes de terres en robe des champs ou encore des crumbles de légumes (courgettes, cardon …).

9. Sautez le fromage : à ce stade du repas, seuls les appétits féroces ont encore de la place ! Si vous sentez que ce n’est pas votre cas : déclinez le plateau, personne ne vous en tiendra rigueur. Sinon, contentez-vous d’une fine tranche, d’un fromage que vous pouvez de préférence manger sans pain.

10. En dessert

Attention à la bûche traditionnelle faite avec de la crème au beurre : gouffre calorique !
Préférez-lui : une bûche glacée, beaucoup moins riche et encore mieux : la version sorbet (mangues, fruits exotiques, litchis …) plutôt que crème glacée.

Enfin, attention aux truffes et autres chocolats de Noël souvent proposés à la fin du repas, avec le café.
Préférez leurs quelques fruits de saison : litchis, clémentines, qui viendront agréablement ponctuer ce repas festif !








2 commentaires

  1. Le coup du verre d'eau par verre de vin, je le pratique depuis longtemps, c'est essentiel !

    Et je rajouterais un point 11 : soyez discriminants, ne mangez que ce que vous aimez vraiment - du coup, pas de privations, et pas d'excès non plus ! Pour être poli, on peut se servir d'une mini-portion de ce qu'on aime moins, s'il le faut, en manger une bouchée et laisser le reste en disant "C'est très bon mais je n'ai vraiment plus faim !"

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    1. Oui, ça va sans dire (mais toujours mieux en le précisant ;) ) : ne mangez que ce que vous aimez vraiment bien sûr! Dans ce type de repas à rallonge, il est moins compliqué de décliner certains mets sans (trop) risquer de vexer et il serait dommage par exemple de manger du foie gras sans plaisir vu le prix calorique ... (c'est uniquement quand on aime qu'on ne compte pas ;) )

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