5 conseils pour hiberner sans s'empâter





Ça y est, le peu de feuilles dorées qui restaient courageusement accrochées à leur branche ont chu misérablement sur le trottoir, sonnant le glas de l’automne et ouvrant le bal de l’hiver.

Hiver, ce long tunnel sombre durant lequel le commun des mortels (moi), ne voient la lumière du jour qu’au travers des fenêtres de leur bureau (le soleil partageant, de facto, mes horaires de travail puisqu’il pointe à 9h et à 18h).

Hiver, saison où le mercure flirte avec le zéro,  engourdissant sournoisement nos petits membres et phagocytant le peu de motivation qu’il nous restait pour faire quoi que ce soit d’autre que se mettre au chaud sous un plaid, au fond de notre canapé. Avec un chocolat chaud. Et des gâteaux.

Hiver, saison où un vieux monsieur en surpoids, avec un bonnet rouge et une hotte, est le prétexte tout trouvé pour boulotter des mets, certes délicieux, mais non moins riches et gras. Je suis d’ailleurs en train de peaufiner ma lettre à Santa (Cher petit papa noël, je voudrais que cette année, la dinde farcie, le foie gras, la bûche et les ferrero rochers soit à 0% de calories. Tu peux te rattraper sur les carottes râpées si tu veux.)

Hiver, saison où ta garde-robe est tellement couvrante que tu ne vois même pas tes cellules graisseuses proliférer perfidement. Et de toutes façons, quand tu t’habilles le matin et te déshabilles le soir, il fait nuit, donc tu ne vois rien.

Hiver, saison où tu penses que le froid mordant a au moins l’avantage de te faire brûler plus de calories, et donc de te permettre de manger davantage. Sauf que point du tout (à part si tu es ouvrier en bâtiment ou livreur à vélo) : entre le chauffage central, les doudounes maxi-couvrantes et notre appétence aux activités sportives nettement diminuées, nos besoins caloriques sont strictement les mêmes qu’au cœur de l’été.

Voilà comment, si l’on ne déploie pas le PUPSH (plan d’urgence protection de silhouette harmonieuse) (en 5 points), on se retrouve à pleurer lamentablement devant notre miroir dès les premières lueurs printanières.

-          1- Je bannie la nourriture industrielle. (tant que faire se peut) L’avantage de l’hiver, c’est qu’on a envie d’être chez soi plus souvent et plus longtemps (=hibernation) : on a donc le temps de cuisiner. Et cuisiner ce qu’on mange, c’est (quasiment toujours) manger moins calorique. Alors on ressort casseroles, fait-tout, wok, cocottes et cie et on se mitonne des petits plats réconfortants et pas trop riches avec la règle suivante : moitié légumes, moitié féculents, viande peu grasse ou poisson, et l’équivalent d’une cuillère à soupe de gras (beurre ou huile) par personne pour le plat.

-          2- Je cuisine au vin : rouge ou blanc, le vin se prête parfaitement bien aux plats hivernaux, leurs donnant des saveurs savoyardes. Lors de la cuisson, l’alcool s’évapore (et donc les calories) et ne reste que les arômes et un jus de cuisson light.
  
-          3- Je mange épicé (à défaut de gras) : les épices réchauffent et permettent d’avoir la main plus leste sur les matières grasses. A nous les curry et autres colombo (attention au lait de coco, très gras, que l’on peut remplacer avantageusement par un yaourt velouté).

-          4- Je me méfie des pauses chocolat chaud et autres cappuccinos à répétition. On a souvent l’impression que ce qu’on boit ne compte pas vraiment, grosse erreur. Un grand capuccino Starbucks  peut titrer jusqu’à 300 calories (soit plus qu’un Mars).
On les remplace donc par des thés ou tisanes épicés ou très parfumés, qui réchauffent et réconfortent sans nous plomber. Si on tient au chocolat : on choisit du cacao non sucré et du lait ½ écrémé, avec une petite cuillère de sucre de coco, de miel ou de sirop d’agave (index glycémique bas).
  
-          5- Je lutte contre la (grande) force d’attraction de mon canapé. Les plus courageux et déterminés iront braver le froid pour un run, une balade à vélo ou une simple marche rapide (1/4 de calories brûlées en + pour lutter contre le froid) (pour une fois qu’il nous est utile).
Les frileux se contenteront de sport en salle (qui a dit en chambre ?), de parties de WII sport ou de séance d’abdo/fessiers sur youtube.

Je vous expliquerais aussi tantôt, comment ne pas succomber aux repas de fêtes de fin d'année par overdose de calories.

Besos todos

(Illustration de la génialissime Margaux Motin)

6 commentaires

  1. le lait de coco, gras ? Mince j'étais persuadée qu'il était pauvre en calories ! La déception ! Et donc on le remplace par un yaourth velouté dis-tu ? A tester !

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    1. Hélas oui, il titre 24 % de M%G, soit presque autant que de la crème fraîche entière ... il existe néamoins une version allégée à 17% de MG, mais qui reste assez riche. Le velouté est une bonne (au goût) alternative je trouve, mais plutôt pour des curry indiens, car il ne remplace pas le lait de coco dans les recettes Thaï!
      Quoi qu'il arrive et comme je le dis toujours, rien n'est interdit, lait de coco y compris, du moment que vous n'en mangez pas tous les 2 jours ;)

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  2. Une daube me tentait bien avec le bœuf que j'ai ramené de l'Aubrac.
    Tu m'as convaincu, on mangera léger.
    Pour le chocolat chaud, ma boutique de thé bio près de chez moi propose 2 thés aux arômes de cacao, coco et épices, un régal !
    J'ai ma dose de gourmandise et l'impression d'avoir bu une boisson riche.
    Bon après midi Lise, bises.

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    1. Miam la daube :)
      Le thé cacao/épices me tente beaucoup, il se vend ailleurs qu'à côté de chez toi tu crois??
      Des bisous Carole!

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  3. La marque de ce thé est Alvéus. je prends coco brownie en thé vert et cococabana en thé noir. Tu as l'impression de boire une boisson gourmande alors que ce n'est que du thé.
    Tu peux aller sur leur site et leur demander s'il y a un revendeur près de chez toi.
    Bon week-end Lise.
    Gros bisous :)

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