Velib' et moi



Puisqu'il s’avère difficile de tenir le rythme d’un post quotidien avec un sujet aussi ciblé que l’alimentation, et comme j’ai pris goût à partager avec vous sur ce petit espace perso, je vais tâcher d’élargir (un peu) mes horizons.

Je vous parlais hier des différences de métabolisme entre les uns et les autres : et bien pour info, je fais plutôt parti de ceux qui, spontanément, brûlent peu (life is so unfair).

Je le sais parce que j’ai d’abord pu l’observer "cliniquement", comme je sais chiffrer assez précisément ce que je mange et que je pense aussi avoir une idée assez fiable de mes dépenses liées au sport. Résultats sur la balance à l’appui, je peux en déduire grosso modo mon métabolisme basal.
Hypothèse confortée, lors d’un stage en milieux hospitalier, pendant lequel j’ai eu l’occasion de le mesurer (mesure de la chaleur dégagée au repos par l’organisme pendant 30 minutes, dans un globe en plastique, nb : claustrophobes s'abstenir) : verdict sans appel, je fais partie des peu gâtés par mère nature.

J’ai donc dû me résoudre assez vite à combler ce métabolisme de base mou-du-genou par une activité physique un peu plus soutenue que la moyenne. Ce qui, en soit, n’a jamais été un sacrifice : j’ai été élevée avec 4 frangins, à coup de match de foot, basket, tennis voire rugby, et j’en ai gardé un besoin de me dépenser quotidiennement.

Besoin qui s’est avéré compliqué à satisfaire avec l’arrivée des enfants, couplée à mon boulot à temps plein : difficile de caler des séances de sport.

Mon sauveur ?

Le velib’ (aucune action promis) : il est arrivé à Paris l’année de la naissance de mon fils aîné (il y a 9 ans donc) et a été ma planche de salut. A ceux qui pensent que je n’avais pas besoin de velib’ pour faire du vélo quotidiennement : c'est pourtant le cas.
Dès lors qu’on n’a pas le même point de départ et d’arrivée, il est difficile de compiler avec un vélo perso. Or, quand on doit déposer un mouflet en poussette chez une nourrice à 15 minutes de chez soi, avant de partir travailler, et de rentrer directement chez soi le soir (parce que c’est notre moitié qui s’occupe du retour de la poussette), croyez moi : le velib' a beau être moche, lourd et plus proche du tank que du vélo, je l’ai tout de suite béni et adopté.

Neuf ans que dure notre histoire d’amour, avec des hauts et des bas :

-          - je le maudis parfois lorsque je dois faire 14 fois le tour du quartier pour trouver une place dispo (en pratique, ça reste très rare)  
-          - il me rend folle lorsque je m’y reprends à 5 reprises avant d’en trouver un qui : ne soit ni crevé, ni déraillé, avec une selle qui n’est pas bloquée à minima ou maxima, dont les 3 vitesses fonctionnent et dont le frein n’est pas cassé ...
-         -  je le déteste de toute mon âme lorsque je perds une pédale (au sens propre) à mi-parcours (oui ça m’est arrivé 2 fois !) : je vous mets au défis de pédaler avec une seule pédale, avec toute la bonne volonté du monde c’est peine perdue. 

Mais en 9 ans d’utilisation, à raison de deux trajets par jours, cinq jours sur sept, de six km chacun (interro surprise : vous avez 20 minutes pour me calculer le nombre de kilomètre que j’ai parcouru à dos de velib’), je peux vous dire que ces petites anecdotes désagréables sont loin d’entacher notre histoire fusionnelle.

Et puis à vélib', même aux heures de pointes, je n’ai jamais croisé de mains baladeuses, et rien que pour ça, je le chéri et le préfère cent fois au métro.

Et vous, vos astuces pour compiler vie de famille, vie professionnelle (et vie perso !) sans tomber dans la sédentarité la plus totale ?







 Selfie-vélib' place de la Bastille, à mi-parcourt de mon trajet quotidien.

11 commentaires

  1. Tu m'épates ! Le vélo et moi, on n'est pas copain. Je n'ai pas le sens de l'équilibre et je ne suis pas suffisamment téméraire pour pédaler entre les voitures.
    Donc, je marche (entre 5 à 10 km par jour) tous les jours, pour tout faire : travail, enfants, courses, sport. Je prends ma voiture 1 fois tous les 15 jours pour faire ce qui n'est pas accessible à pied ou bien trop lourd.
    Je complète par du Pilates et de la barre au sol.
    J'use beaucoup de chaussures, c'est une ruine et je suis équipée pour la pluie, le froid.
    Demain matin, j'ai mon cours de Pilates à 8h15, c'est à 1,5 km de la maison. Je pars à 7H55 et j'arrive échauffée !
    Bon week end ! Carole

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  2. Mais c'est toi qui m'épate dis donc! Dejà 5 à 10 km par jour de marche, chapeau, et en plus tu vas à des cours de sport le samedi matin ! Tu es du genre naturellement matinale ou tu te fais violence?
    Moi je cours le samedi et/ou dimanche matin, mais un peu plus tard quand même ...
    Quant aux chaussures, je pédale avec des talons (souvent escarpins! :D) et bien ça les use aussi beaucoup figure toi !
    bon weekend à toi Carole! :)

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    1. Je suis une lève tôt et malheureusement une couche tôt !
      Pédaler en talons, ce n'est pas possible ! Je ne marche même pas en talons !
      Tu te lèves tôt quand même, à 7H30, tu étais déjà sur le blog !
      Bon week end !

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  3. Je me réveille tôt, je fais le tour du net et je me rendors ;)
    Et pédaler en talons, c'est juste une question d'habitude ! :)

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    1. Je ne suis jamais arrivée à me rendormir, quand je suis réveillée, je me lève. J'adore profiter de la maison silencieuse.
      J'attends de voir une photo de Lise en vélo et en talons, tu dois être splendide ! Bonne soirée !

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  4. Tu as bien raison, qui a dit que la vie appartenait à ceux qui se lèvent tôt déjà ? ;)
    Tu es adorable, je ne sais pas si je suis splendide, je pense plutôt être digne d'un numéro d’acrobate !! (imagine un flamant rose à vélo ;) )
    Des bises et bon début de semaine Carole!

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  5. Je n'ai jamais testé le Velib. Mes trajets sont plus réguliers, après les enfants, je repasse chez moi donc je prends mon vélo et c'est parti pour 6km environ ! voilà, c'est ma routine, je m'y tiens et je l'aime, MAIS pas l'hiver :-( je déteste le froid, la pluie.... et je repasse à la case voiture..... en plus, je peste contre les autres et j'arrive de mauvaise humeur au bureau, ce qui n'arrive jamais quand je suis à vélo ! que faire ?!?
    Bonne journée !!

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  6. Et bien moi je crois que je préfère encore l'hiver à l'été pour le vélo à paris! Déjà parce que je n'arrive pas (trop) en sueur au travail, et en plus parce que les pistes cyclables sont nettement plus désertes qu'à la belle saison :)
    Après bien sûr, je passe mon chemin quand il pleut à verse, mais en pratique, ça n'arrive pas si souvent que ça, et pas plus souvent l'hiver que l'été.
    Moi je te dirais d'essayer, tu risques d'adopter : le plus dur sont les cinq premières minutes, quand le froid pique un peu, mais très vite on se réchauffe et c'est hyper agréable ce "chaud/froid" je trouve ;) (effet profiterole ;) )

    Bonne journée! :)

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  7. Il faut que je me booste... j'avoue j'y pensais ce matin en pestant contre les voitures.... le dernier MAIS concerne les pistes cyclables, je n'en ai pas sur mon trajet... ; allez, demain je me lance :-)
    Bonne journée !!

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    1. En effet, sans pistes cyclable les choses se corsent un peu ... de mon côté, mon trajet se divise en 3 : une portion sans piste cyclable (petite), une portion avec voie de bus (je crois que c'est ce que j'aime le moins!!) et une portion avec piste cyclable bien définie par un terre-plein (le pied!).

      Mais oui, courage, lances toi tu ne le regretteras pas ;)

      Bonne journée!

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  8. Je suis comme la première commentatrice, une handicapée du vélo - je monte sur un vélo, je tombe ! Et pourtant, j'ai essayé d'en faire, crois-moi ! J'ai même fait le tour de Belle-Ile à vélo il y a fort longtemps, avec multiples chutes (j'ai abandonné définitivement la bête à la fin du tour, juste après être tombée juste devant un camion qui a eu la peur de sa vie...).
    Alors je marche. Malheureusement je suis trop loin de mon boulot pour y aller à pied (8km quand même), alors je marche une partie du trajet (1/4 d'heure), et pour aller et venir en ville - en gros une demi-heure par jour. Et je fais du sport, ce que je déteste mais voilà, il faut bien...

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