(alerte billet fleuve mais d'utilité publique)
Comme chaque année, l’arrivée du printemps provoque la même
réaction en cascade chez le commun des mortels (surtout des mortelles de
fait) : qui dit printemps dit bientôt été, dit corps dénudés, dit
cellulite exposée, dit warning dans l’assiette.
L’idée ? Se délester en catastrophe des kilos accumulés
entre novembre et avril (on remercie au passage le foie gras, le chapon, la
bûche, la raclette, la fondue, la galette des rois, les crêpes et les œufs de
pâques).
C’est la période pendant laquelle j’essaye de ne pas crier
sur tous les toits mon métier, dont l'annonce suscite 99.9% du temps des réactions
intéressées (je ne jette la pierre à personne, je suis la première à rebondir
sur la profession des autres « ah tu es dermato ? Tu voudrais pas regarder
ce grain de beauté là ? il est bizarre non ?").