Mes 10 mantras pour des fêtes sans excès (ou presque)



J-9 : le compte à rebours a commencé, plus que quelques fenêtres du calendrier de l’avent nous séparent de la période la plus orgiaque de l’année. Chapon farci, foie gras, saumon, marrons, bûche et chocolat de Noël sont au casting des repas traditionnels : une distribution savoureuse mais qui ne brille pas par sa légèreté.

Mais s’il n’est pas question de faire la fine bouche et de bouder son plaisir pour garder la ligne, pas question non plus de commencer 2017 en se sentant boudinée dans sa garde-robe (le mois de janvier est déjà assez déprimant comme ça).

Dans un élan de générosité, je vous livre ici mes 10 mantras pour des fêtes riches en plaisir, moins en calories.

1. Je n’arrive pas affamée sur les lieux

N’oubliez pas : en alimentation il ne vaut jamais « mieux prévenir que guérir ». Alors abstenez-vous de déjeuner d’un simple potage de légumes en prévision d’un repas gargantuesque : vous risquez d’arriver au bord de l’hypoglycémie le soir venu et de vous jeter sur les amuses gueules les plus gras (petits fours, toasts de foie gras et autres joyeusetés)
On déjeune donc solidement mais équilibré, vous connaissez le principe : privilégier les féculents à index glycémique bas (féculents complets et/ou al dente, légumes secs …) une protéine maigre, des légumes, un laitage voire un fruit. C’est ainsi sereinement que vous aborderez les hostilités.

2. Je reste stoïque devant l’apéro  

- Attention à l’excès de boissons alcoolisées… certes, mais s’il y a un moment dans l’année où il est permis de lever le coude, c’est bien celui-ci. Alors on essaye de se limiter au champagne et/ou au vin (sauf le vin blanc moelleux, très sucré) : déjà ça évite les mélanges et votre crâne vous remerciera le lendemain, et ensuite, ce sont les alcools les moins caloriques. On laisse donc les vins cuits, liqueurs, cocktails et autres vodka aux autres (la gueule de bois en prime).
- On ignore les amuse-gueules trop gras comme les biscuits apéritifs, les fruits oléagineux (amandes, cacahuètes, pistaches, noix de cajou...), les charcuteries, les petits fours salés, les feuilletés, les canapés avec mayonnaise ou beurre, le tarama... qu’on troque contre les dips de crudités, les chiffonnades de jambon, les verrines, les olives, les crevettes ou les toasts d’œufs de poisson ou de saumon.

3. Pas d’interdit = pas de transgression = pas de culpabilité = moins d'excès

C'est une équation infaillible. Ne vous interdisez rien, autorisez-vous à goûter à tout. Tant que vous mangez avec appétit et envie, vous ne provoquez pas de frustration et serez donc plus facilement à même de vous arrêter, comblée et non frustrée. C'est ainsi qu'on fait le moins d'excès et c'est prouvé.
En revanche, servez-vous de petites portions de façon à ne pas devoir vous forcer à finir vos assiettes et éventuellement vexer vos hôtes.

4. Je mâche bien,  je mange lentement (et je parle beaucoup)

C’est essentiel, prenez le temps de bien mâcher vos aliments (profitez-en pour les savourer en pleine conscience) : d’une ça facilite la digestion, de deux, la mastication aide à envoyer le message de satiété au cerveau, ce qui permet de moins manger.
Posez votre fourchette entre chaque bouchée pour discuter avec tata Huguette et n’oubliez pas que le message de la satiété (estomac plein) met un quart d’heure à arriver au cerveau, laissez-lui donc le temps de se manifester!

5. J’évite de saucer avec du pain

Ça va sans dire (mais encore mieux en le disant), généralement, le repas est déjà suffisamment riche pour y ajouter du pain.

6. Je ne vide pas mon verre de vin trop vite (j’essaye au moins)

 Au risque que l'on vous resserve aussi vite. Pour cette raison, pensez à demander un verre à eau, et à alterner : un verre d’eau pour un verre de vin.

7. Je saute le fromage : 

A ce stade du repas, seuls les appétits féroces ont encore de la place ! Si vous sentez que ce n’est pas votre cas : déclinez le plateau, personne ne vous en tiendra rigueur. Sinon, contentez-vous d’une fine tranche, d’un fromage que vous pouvez de préférence manger sans pain.

8. J’accepte (pour une fois) de dépasser ma satiété 

A moins que vous n’ayez pas peur de conclure le repas avant la fin de l’entrée. Il y a des jours comme ça, ou les principes Zermatien n’ont pas leur place. Il est vraisemblable que vous mangiez plus que vous n’en avez besoin alors ne luttez pas. (Ne vous rendez pas malade quand même).

9. J’aide la maîtresse de maison (si ce n’est pas moi)

En vous levant régulièrement, remplir la carafe d’eau, ramener des assiettes vides, aller chercher le sel, bref, proposez vos services. Double intérêt : manger moins et brûler plus (et être ré-invité très souvent).
Si c'est vous qui recevez, ne tenez pas compte des 9 autres mantras : aucun risque de manger trop, vous n'aurez pas le temps!

10. Le lendemain j’attends d’avoir faim pour manger

Quitte à sauter le petit-dej, voire le déjeuner. Et mangez ce que votre corps vous réclame, à savoir souvent des légumes, de la soupe et de la badois.

Sur ce, je vous souhaite à tous de pétillantes, savoureuses, légères et joyeuses fêtes de fin d’année.


Besos todos


4 commentaires

  1. J'essaie depuis hier de te laisser un message, en vain.
    J''espère que je pourrai valider aujourd'hui.
    Merci pour tes bons conseils.
    Depuis longtemps, pour les repas conséquents, j'ai supprimé l'apéritif et on ne s'en porte pas plus mal.
    En plus je trouve qu'on apprécie davantage de repas.
    Bonne journée et bon weekend Lise.
    Gros bisous.

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    1. Oui, c'est ce que je devrais faire zapper l'apéro, mais j'ai un problème quand je reçois : j'ai toujours peur que mes invités aient faim ou aient besoin d'éponger le verre de champagne et tournent de l'oeil :)
      du coup je me sens toujours obligée de faire un apéro (mais je fais un apéro les Frites vertes ;) )

      Bon weekend carole, des bisous!
      (je vais essayer de voir ce qui coince avec les messages)

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  2. Pareil que CuisinerEnPaix, j'ai du mal à faire valider mon commentaire. On verra si ça passe aujourd'hui!

    Depuis que je passe les fêtes dans l'hémisphère sud, je n'ai plus vraiment à m'inquiéter d'une potentielle surcharge pondérale, puisqu'on célèbre généralement ça entre amis expatriés, avec un BBQ à la plage.
    Évidement, on mange toujours un peu trop, mais malgré tout c'est "pas si pire" puisqu'il s'agit de viandes grillées (exit les sauces riches) sur un BBQ au gaz (exit le cancer des particules carbonisées), et de beaucoup de salades puisque une bonne moitié de mes amis sont végétariens: salades vertes, taboulés, salades de pâtes et crudités, salades de pomme de terre et feta, etc. En écrivant ça, je me rends compte que la plupart des salades n'ont pas d'assaisonnement trop riche type mayonnaise, sans doute pour éviter que ça tourne en plein soleil.
    Pour ce qui est des desserts, on oublie (qui a déjà tenté de manger un gateau au chocolat qui crisse sous la dent à cause du sable sait de quoi je parle!). Au mieux, c'est des cookies aux pépites de chocolat industriels. Au pire, rien du tout et on s'en fout!
    Ajoute à ça la chaleur qui tend à couper l'appétit, les parties de beach cricket, de freezbee ou de touch down et les baignades qui ponctuent le réveillont, et je pense que la balance calorique est presque nulle!

    Bien sûr, il reste le sujet épineux de l'alcool. On ne va pas se mentir, si tu réunis une dizaine de trentenaire avec un petit peu de vague à l'âme d'être loin de leur familles, mais avec malgré tout l'envie de célébrer dans la joie et la bonne humeur, tu peux t'attendre à cec qu'il ne boivent pas que de l'eau... Généralement, on embarque avec nous des bières et parfois une bouteille de vin rouge, qui a l'avantage de ne pas se boire frais (et de l'eau, chacun aillant avec soit sa gourde, c'est une habitude que tout le monde à en NZ). Sauf que les bières sont très vites tiédasses
    et glissent moins facilement dans le gosier, tandis que l'unique bouteille de rouge ne fait pas long feu quand on est 10 à en boire!

    POur tout ça, je suis très contente de réveillonner en NZ, même si malgré tout je salive à l'idée de la traditionnelle entrée de foie gras suivit du civet de biche et sa sauce au vin rouge, servie avec des poires cuites, des balotins d'haricots verts au lard et du gratin dauphinois qui constituent le traditionnel repas de Noël dans ma famille (par contre, j'ai toujours délaissé la buche au profit du plateau de fromage, étant bien plus "bouche salée" que "bouche sucrée".

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  3. Chez nous on inaugure cette année un goûter de Noêl chez la belle famille étant donné que ce sera gros repas chez les miens et le 24 au soir repas de Noel entre nous ça suffira amplement. Le 24 ce sera apéro léger, truite aux girolles et truffes en chocolats et petits gâteaux de Noêl , pas fan des bûches et autres desserts à base de crème et biscuit;)

    Bonnes fêtes !
    Julie

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